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liloia une pâquerette à la ville
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7 mars 2008

OGM j'en veux pas!

Je vous annonce une bonne nouvelle, non! en fait deux bonnes nouvelles: nous avons (enfin) une connection qui marche (et j'espère qu'elle va continuer!) et j'ai trouvé du travail! oui oui! et en CDI! ca y'est je suis sortie de la précarité ;-)

Comme je suis un peu superstitieuse, je vais attendre la fin de la période d'essai pour fêter ca! et vous en parler plus!

Aujourd'hui je vais essayer de vous soutirer vos signatures pour un combat qui me tiens très à coeur, la lutte contre les OGM!

ogmdangersweb

En effet,  Le futur projet de loi sur les OGM a été discuté au Sénat les 5,7 et 8 février 2008 avant d'être adoptée en mai et juin, l'Asemblée Nationale en discutera en première lecture dès début Avril! En efet le projet de loi veut assurer la coexistence des cultures avec et sans OGM, un principe contesté par les associations écologistes qui refusent d'accepter une contamination jusqu'à 0,9% même pour les aliments BIO! Alors c'est aujourd'hui qu'il faut exprimer notre avis!

Pour les convaincus je vous engage à signer la pétition contre les OGM sur le site ogm-jedisnon.org!

Pour les autres je vous conseille de vous rendre sur ogmdangers.org et sinon voici un résumé des articles:

Depuis quelques années, plusieurs événements montrent que les craintes exprimées par des organisations agricoles, des associations environnementalistes et de défense des consommateurs sont de plus en plus justifiées :

1°- La dissémination des OGM dans l'éco-système est démontrée:

Ø       Des variétés de colza plus résistantes. Trois variétés de colza transgénique se sont rapidement transformées en superadventices dans les terres ouvertes du Canada. Conçues pour résister à trois types d’herbicides différents, les trois variétés après de multiples pollinisations croisées ont développé de nouvelles souches de colza résistantes à presque tout ce qui existe sur le marché des herbicides. Cette situation oblige ces paysans à recourir à des herbicides totaux dans toutes les cultures. Le gène qui assure la résistance à l’herbicide, et qui assure donc le stockage des composés de l’herbicide dans la plante, pouvait se disséminer dans la nature vers des espèces proches. On a prouvé qu’en trois ans, des mauvaises herbes avaient attrapé les gènes de résistance à trois herbicides, forçant l’agriculteur à utiliser des produits plus polluants. Il a même été montré que des transferts de gènes pouvaient se faire entre espèces végétales assez éloignées.

Ø       La Soil Association, organisme de certification d'agriculture bio, dans son rapport du 17/09/2002, signale que dans le Mississipi, des conseillers agricoles ont noté l'apparition d'une mauvaise herbe "horseweed" resistante au glyphosate nécessitant un traitement avec des doses de 7 à 19 fois plus importantes pour être éliminées que les individus non résistants!

3°- Des études scientifiques prouvent la nocivité des aliments OGM.

Ø        l’ingestion de pesticide par le consommateur serait nettement plus forte si les plantes génétiquement modifiées devaient se répandre, tant elles en sont imprégnées. Leurs molécules cumulent des effets allergisants, neurotoxiques, cancérigènes, mutagènes et hormonaux en altérant la fertilité des mâles.

Ø        une pomme de terre transgénique (qui produit une protéine issue d’un banal perce-neige aux propriétés insecticides) expérimentée en Grande Bretagne en 1998, a affaibli la croissance, l’immunité (la réaction des lymphocytes avait diminué de moitié) et perturbé gravement le cerveau de rats de laboratoires nourri pendant 110 jours avec cet aliment. L’auteur de cette recherche, le Dr. A. Pusztai, considéré comme un spécialiste reconnu des protéines insecticides, de la nutrition des mammifères et comme scientifique favorable aux OGM, s’exprimait alors à la TV britannique : « Il est injuste de faire tenir à nos compatriotes le rôle de cobayes » ! Deux jours après, il était congédié et interdit de publication.

4°- Une utilité des semences OGM relative.

Ø        Jusqu'à 19% de baisse de rendement pour le soja Roundup Ready (RR) ; qui peut être expliquée par trois facteurs : gène introduit dans des variétés peu performantes ; effets secondaires de l’introduction du gène quant à la sensibilité de la variété (chaleur ou froid, balance microbienne et minérale du sol ; sensibilité accrue à certains insectes communs) ; effet secondaire négatif (jusqu’à 25%) de l’épandage du roundup sur les cultures (perturbation de la fixation d’azote, augmentée en cas de sécheresse), du fait de la sensibilité au roundup de la bactéries responsable de la fixation de l’azote du sol.

Ø        Maïs Bt : seulement 2,6% de rendement en plus

Ø        Colza RR : 7,5% de baisse de rendement

Ø        Des variétés conventionnelles performantes de plus en plus difficiles à trouver, rendant à terme impossible une vraie comparaison OGM - non OGM.

Ø        Prix des semences en hausse de 25 à 40%.

Il y a tellement à dire sur les OGM, mais même si je suis convaincue que modifier la génétique d'êtres vivants n'est pas sans conséquence pour l'environnement et notre santé, ce qui doit vous faire réagir c'est la méconnaissance actuelle qui règne sur une totale innocuité. Ainsi il est plus que necessaire d'appliquer un principe de précaution!

Non! cette question n'est pas que pour les politiques, votre voix en tant que citoyen compte car les élus sont sensibles à ce que pensent leurs électeurs!

                                                                                Alors vous me la signez ma pétition?                                                            

Rendez-vous sur ogm-jedisnon.org

Ø        Le maïs Starlink produit par Aventis, aux Etats-Unis pour le bétail, donc interdit à la consommation humaine, a été retrouvé dans des chips et des corn-flakes des consommateurs américains, ainsi que dans les gâteaux de la marque Homemade Baking vendus au Japon qui auraient créé des allergies. Aventis a été contrainte de reconnaître que la protéine continuerait encore longtemps à se diffuser dans l’alimentation.

Ø        Le premier février 2002, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire et des Aliments (AFSSA) a rendu un rapport sur « l'évaluation des risques relatifs à la consommation de produits alimentaires composés ou issus d'organismes génétiquement modifiés ». Dans ce rapport, l’AFSSA observe que seuls des essais de toxicité aiguë sont exigés par la réglementation, alors que « seules de telles études [de toxicité chronique et non seulement aiguë] permettraient de révéler des effets potentiels d'une exposition prolongée sur les systèmes vitaux, notamment immunitaires, hormonaux et reproducteurs ». Elle regrette que de telles études n’aient pas été faites. Plus loin, l’AFSSA explique qu’il « est également important de souligner que ces études ne peuvent apporter de garanties définitives sur une innocuité totale ».

L’AFSSA précise également que l’usage de microbes génétiquement modifiés utilisant des gènes de résistance à un antibiotique présenteraient « un risque non négligeable de transfert de ces gènes à des bactéries de la flore intestinale »…Le rapport souligne « que ces études ne peuvent apporter de garanties définitives sur une innocuité totale »

Ø       Dans la mesure où 99% des OGM actuellement commercialisés concernent des plantes soit productrices d’un insecticide (28%), soit tolérantes à un herbicide (71%), on peut légitimement s'inquiéter ce que pourrait avoir comme conséquence une contamination massive de semences conventionnelles par des semences OGM (Source : OGM ; le vrai débat, Prof. G.E. Séralini).et qu'en ce sens ils remettent en cause la biodiversité des écosystèmes.

Ø        Des contaminations avérées de champs traditionnels ou biologiques par des OGM et qui conduisent des agriculteurs à se retrouver en procès.

Ø       L’irréversibilité des OGM une fois introduits dans les écosystèmes agricoles signifie à terme leur imposition à toute la société. Cela conduit à la remise en cause de deux principes que nous tenons pour fondamentaux : la liberté de choix et l’égalité de traitement, tant pour les producteurs que pour les consommateurs.

         

2°- La résistance des mauvaises herbes et insectes aux OGM et pesticides implique un surdosage constant et une utilisation d'herbiscide et insecticides de plus en plus concentrés

L’organisme certificateur américain Farm Verified Organic a déclaré que la contamination OGM des semences de colza, maïs et soja en Amérique de Nord, était si envahissante, qu’il n’est plus possible pour les paysans de trouver des semences sans OGM.
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